Pac après 2020 Des parlementaires de l’UE s’unissent pour préserver la Pac
Des parlementaires de la France, de l’Irlande, de la Pologne et de l’Italie ont signé une déclaration commune pour défendre 12 principes de base à respecter dans les négociations de la future Pac. L’Allemagne, l’Espagne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie seraient également prêtes à s’allier.
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« La voix des Parlementaires nationaux doit compter dans les orientations de la Pac après 2020 », a affirmé le sénateur Jean Bizet (Les Républicains, Manche), président de la Commission des affaires européennes. Avec ses homologues de trois pays membres de l’UE – Irlande, Italie et Pologne – il a présenté le 11 avril une déclaration parlementaire commune, énonçant les principes de base à respecter lors de la prochaine négociation sur la Pac. Les débats des parlementaires peuvent être visionnés sur le site du Sénat.
Intitulée « Refonder la Pac, une priorité stratégique pour l’avenir de l’Union européenne », la déclaration insiste notamment sur un « budget préservé qui ne soit pas la variable d’ajustement du budget de l’Union dans le plan pluriannuel de 2020 à 2026 ». Certes, il faudra compenser le déficit de 10 milliards d’euros avec le départ de la Grande-Bretagne.
Deuxième grand sujet : contrer les dégâts de la volatilité des prix par des systèmes assuranciels, avec une grande flexibilité laissée aux États membres. Pour le sénateur Jean Bizet, la France pourrait choisir de financer l’assurance en alimentant le deuxième pilier par un prélèvement de 10 % du premier pilier, contre 3,33 % aujourd’hui.
Les mesures sont encore peu précises, reconnaissent les signataires qui envisagent d’enrichir progressivement leurs recommandations, tout en recrutant de nouveaux États membres. Leur objectif est de « faire passer des messages » aux négociateurs.
Sophie BergotPour accéder à l'ensembles nos offres :